En vertu de la Convention du 16 octobre 1990, la Commission Bancaire de l’Afrique Centrale (COBAC) est chargée de la supervision bancaire dans les six Etats membres de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), à savoir : la République du Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la République Gabonaise, la République de Guinée Equatoriale et la République du Tchad.

Dans les conditions fixées par l’annexe à la Convention du 16 octobre 1990, la COBAC veille au respect par les établissements de microfinance des dispositions législatives et réglementaires édictées par les Autorités nationales, par le Comité Ministériel de l’Union Monétaire de l’Afrique Centrale (UMAC), par la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) ou par elle-même et qui leur sont applicables, et de sanctionner les manquements constatés. En particulier, la COBAC s'assure des conditions d’exploitation des établissements de crédit, de la qualité de leur situation financière et du respect des règles déontologiques de la profession.

Le Règlement n° 01/02/CEMAC/UMAC/COBAC du 13 avril 2002 relatif aux Conditions d’Exercice et de Contrôle de l’Activité de Microfinance dans la CEMAC a par la suite étendu la supervision de la COBAC au secteur de la microfinance en Afrique Centrale.

En application dudit texte et de l’Instruction COBAC I-EMF-2013/01 relative à la mise en application du Système d’Evaluation et de Supervision des Activités de Microfinance (SESAME), les établissements de microfinance sont tenus de transmettre trimestriellement à la COBAC leurs états réglementaires. Tout retard est passible d’astreintes.

SESAME assure une partie importante de ce reporting. Il a été mis en place officiellement en 2011 et permet aux établissements de microfinance :

Le site « esesame.org » constitue la plateforme d’échanges de données entre les établissements de microfinance et le Secrétariat Général de la COBAC. Il se veut aussi un site d’informations sur la réglementation prudentielle et comptable applicable aux établissements de microfinance.